George Orwell / gauche / droite
Je suis en train de lire un recueil d’essais de George Orwell (Eric Arthur Blair de son vrai nom) écrits entre 1931 et 1943, notamment un essai assez développé sur Charles Dickens d’où ressort la seule véritable question politique : est-on systématiquement du côté des opprimés ou non ? Voilà effectivement ce qui pour moi marque la frontière entre ce que je pourrais encore appeler « la droite » et « la gauche ». La droite s’empresse de se ranger toujours du côtés des vainqueurs, la gauche (la vraie), toujours du côté des vaincus, des opprimés, qu’ils soient serfs ou aristocrates, toujours à combattre l’injustice c’est-à-dire la tendance à taper plutôt sur une personne au sol que sur une personne dans toute la force de sa position dominante…