« J’ai peur… »

« J’ai peur… »

« J’ai peur… »

C’est tout ce qu’a été capable de me dire le « responsable littérature » de la dernière librairie à laquelle je présentais « Homo Sapiens Mon Cul ».
Peut-être a-t-il raison d’avoir peur. Pourtant il se trompe de cible. Il se trompe d’objet.
Avoir peur de « Homo Sapiens Mon Cul » c’est comme craindre le pompier plutôt que l’incendie.
C’est comme ce crétin d’empereur qui tuait le messager lui annonçant l’approche des troupes ennemies plutôt que de se préparer à la bataille.

Il n’a pas pu en dire plus, sinon me poser, avec un air affligé, les questions idiotes qui me laissèrent sans voix :
« Pourquoi utiliser un pseudonyme ? »
« Pourquoi une citation d’Hitler ? »

Ça se fait, utiliser un pseudonyme, ce n’est pas si original que ça. Ça s’appelle un minimum de liberté, un minimum de protection, notamment contre les imbéciles qui ne comprennent rien à rien…
Avant de s’arrêter sur la citation d’Hitler, peut-être faudrait-il regarder les citations suivantes, présentes sur la même page : Edgar Morin, Hegel, Philippe Katerine…

Pourquoi être toujours confronté à ces gens qui ne savent pas lire ?

Enfin. C’était déjà mieux que cet autre auto-proclamé libraire (indépendant, Ndlr) qui me dit sans coup férir que les libraires n’étaient pas là pour découvrir les nouveaux écrivain. C’était le travail des maisons d’édition.
Tchao.

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