Réécriture par Marcel Proust !
L’humanité, lorsque l’on considère son histoire avec le recul imposé par les siècles, apparaît non pas comme l’aboutissement glorieux d’un projet divin ou naturel, mais comme une entité singulièrement vouée à l’autodestruction, érigeant, avec une régularité déconcertante, des montagnes de ce que l’on pourrait nommer l’excrément de son propre esprit. Depuis les premiers âges, où déjà l’homme, découvrant le feu, s’enthousiasmait pour une puissance qu’il ne tarderait pas à utiliser pour brûler ses semblables, jusqu’aux temps modernes, où la technologie la plus fine permet d’asphyxier le ciel et d’empoisonner les mers, il semble qu’il ait perfectionné, non la grandeur, mais l’art de l’amoncellement : produire, accumuler, déverser, une fois, deux fois, mille fois, cette même matière sordide que l’on retrouve sous toutes les formes possibles, comme si l’humanité, dans un effort tragique et inconscient, cherchait à couvrir son œuvre d’une couche uniforme de souillure, pour la rendre méconnaissable, indigne même de sa propre admiration.
(by chatgpt 4.0)
Non de D… !
Texte original :
L’espèce humaine n’est qu’une merde à la dérive sur sa planète en voie de disparition. A quoi est-elle encore bonne cette satanée espèce humaine ? A quoi a-t-elle jamais été bonne ? L’Histoire a prouvé par A plus B que cette satanée espèce humaine n’était bonne qu’à amasser des montagnes de merdes, qu’à produire puis amasser puis déverser des montagnes de merdes, amasser et déverser des montagnes et des tombereaux de merdes sur elle-même et sur l’ensemble de la malheureuse planète qui a la malchance de la porter sur son sol. L’Histoire a prouvé depuis le début, par A plus B et de A à Z, que l’espèce humaine n’était bonne qu’à faire de la merde, à ne faire encore et toujours que de la merde, des tombereaux de merdes de toutes formes, de tous types, de toutes consistances, de toutes couleurs et de toutes sortes : merdes mentales, merdes politiques, merdes commerciales ou financières, merdes agricoles ou industrielles, merdes primaires, secondaires ou tertiaires, merdes plus ou moins sophistiquées pour l’exploitation de l’homme par l’homme et pour l’exploitation de cette malheureuse planète jusqu’à la mort par asphyxie sous des montagnes et des océans de merdes solides, liquides ou gazeuses, merdes plus ou moins sophistiquées pour la propagation toujours plus prompte et efficace de toute la merde imaginable et de toute la merde que l’on n’osait pas encore imaginer, merdes pour la propagation toujours plus prompte et efficace de toute la barbarie la plus crasse et la plus merdeuse, de toute la souffrance et de toute la misère toujours les plus abominables et les plus inimaginables et les plus dénuées de toute forme d’espoir, toute forme d’espoir et de lumière étant continuellement et toujours plus efficacement recouverte de monceaux de merde toujours plus opaque et puante, toujours plus collante, putride, corrosive et destructrice, tout espoir de progrès étant toujours retourné comme une crêpe pour être recouvert aussitôt de monceaux de merde épaisse et visqueuse.