Océans de merdes
D’un bout à l’autre de l’Univers, que ce soit il y 5 milliards d’années ou 10 milliards d’années plus tard, c’est et ce ne sera toujours que la même histoire. L’apparition de la conscience ne s’accompagne que des plus pitoyables dérèglements, des plus pitoyables dysfonctionnements, des plus pitoyables aspirations et des plus pitoyables exactions et tragédies, des plus pitoyables crimes contre la vie, crimes contre l’intelligence et crimes contre la conscience elle-même, d’autant plus minables et pitoyables que perpétrés par la conscience elle-même sur elle-même, pitoyable phénomène maladif maladivement fragile et prompt à tous les détournements d’autant plus minables et pitoyables qu’ils trouvent leur origine et leur promotion dans la conscience et la prétendue intelligence elles-mêmes, conscience et prétendue intelligence tellement profondément et ontologiquement stupides et limitées qu’elles ne trouvent rien de mieux que de se rouler dans leur propre merde, de se recouvrir et de se submerger de leur propre merde, de multiplier les moyens de multiplier toujours et encore leur capacité à ne produire que de la merde et de la merde en toujours plus monumentale quantité, recouvrant la totalité de leur malheureuse planète de leurs propres merdes sur des épaisseurs physiques et mentales défiant toutes les lois de la physique et de la psychiatrie, déluges de merdes corrosives recouvrant et détruisant absolument tout, océans de merdes ultra-corrosives qui ne verront jamais aucune arche de Noë sinon radicalement dissoute dans les déjections putrides, merdes physiques, mentales, psychiques ou politiques, merdes rhétoriques journalistiques ou médiatiques, merdes administratives, universitaires, scientifiques ou technologiques, merdes éducatives ou distractives, merdes distrattractives pour mouches à merde, jusqu’à ne plus bouffer que leur propre merde jusqu’à la plus totale indigestion auto-destructrice.
Homo Sapiens Mon Cul