Gunther Anders – marchandise de qualité
Toute marchandise tend à être maniable, taillée sur mesure pour les besoins, le style et le mode de vie de chacun, agréable à la bouche ou à l’oeil. Sa qualité se mesure à cette adéquation. Dit négativement, elle se mesure au peu de résistance qu’elle oppose à son usage et au peu d’étrangeté irréductible qui subsiste après son usage.
Günther Anders, « L’obsolescence de l’homme » (1956)
(trad. Christophe David, Ed. L’Encyclopédie des Nuisances)
C’est bon, je ne suis pas une marchandise. « Homo Sapiens Mon Cul » non plus.