Anselm JAPPE et l’art sympa.

Anselm JAPPE et l’art sympa.

S’il veut briser la dureté des individus fétichistes et narcissiques, l’art lui-même doit être dur et difficile.

[…]

L’art, s’il ne veut pas participer à la marche de ce monde, doit s’abstenir de venir à la rencontre des « gens », faciliter leur vie, rendre la société plus sympathique, être utile, plaire ; il reste plus fidèle à sa vocation lorsqu’il s’oppose à la communication facile et s’efforce de confronter son public avec quelque chose de plus « grand » que lui.

Anselm JAPPE, « Crédit à Mort ».

L’art gentil, sympa, « de bonne volonté », consolateur, trop exclusivement agréable etc se fait complice de la saloperie du monde humain en le rendant plus supportable. Tout cela ne fait que repousser les indispensables révolutions.

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