Pourquoi le passe sanitaire est-il une ignominie ?

Pourquoi le passe sanitaire est-il une ignominie ?

Il a fallu attendre l’année 2021, un an et 4 mois de pandémie mondiale, pour obtenir enfin la preuve que nous étions gouvernés par une bande de péquenots même pas éduqués, des petits bourgeois minables à la courte-vue, sans aucune conscience de ce qui pourrait faire société, monde, encore moins Humanité. La bride lâchée sur le cou de leur incompétence et de leur inculture, il nous ont inventé la privation de sortie pour punir ceux et celles qui auraient l’impudence de ne vouloir pas du vaccin contre la covide. Ils nous avaient déjà fait le coup « du au lit à 21h sans dessert », nous aurions pu nous y attendre.

Sauf qu’une étape a été franchie.

Covide de sens
Désarroi dans un supermarché de campagne

Il ne s’agit plus de nous faire croire que nous sommes en guerre. Il ne s’agit plus de nous faire croire qu’une privation de sortie après le coucher de soleil nous protégera de la mort, malgré les transports en commun bondés et les employeurs rechignant au télétravail. Il ne s’agit plus de nous dire de nous calfeutrer à la maison en attendant la venue du vaccin.

Il s’agit de pratiquer le chantage sur toute une population, alors que la logistique ne permet pas de vacciner cette population avant la fin du mois d’octobre. Il s’agit de punir le plus mesquinement possible ceux et celles qui auraient attendu trop longtemps pour s’inscrire sur les listes tardives de la vaccination une fois la période de crash-tests sur les plus vieux (donc les moins utiles) réalisée.

Interdits de sortie, interdits de commerces de plus de 20000m2, interdits de restaurant, interdits de cinéma et de terrasses de café. Et il a fallu mettre en place ces interdictions avec le timing le plus immonde et le plus révélateur de l’incurie des priorités de ces prétendues élites qui prétendent diriger nos vies : les lieux culturels trois semaines avant tous les autres (puisqu’il s’agit des principaux lieux de perdition et de débauche), et les lieux de culte, jamais (puisqu’il s’agit des lieux de plus efficace propagation de la stupidité profonde par excellence).

Comment être plus clair sur ceux qui nous gouvernent ?

Vous me direz que je me réveille bien tard. Ne vous inquiétez pas, je suis levé depuis très longtemps. Je ne pensais seulement pas que les peuples étaient capables de supporter autant d’infamie aussi longtemps sans se lever, justement, et écraser les minables oppresseurs. Pour dire vrai, je me demande si cela ne pourrait pas durer éternellement, si seulement notre malheureuse planète pouvait y survivre, elle.

Le passe sanitaire, c’est exactement ce qu’il ne fallait pas faire. C’est exactement la trahison de trop qu’il ne fallait pas oser. On ne peut pas imaginer ramener les gens à la raison (qui commande de se faire vacciner, même si cela comporte une petit part de risque) en se comportant avec eux de façon aussi puérile. Cela sent bien trop fort la petite vengeance mesquine, celle de ceux qui croient avoir raison, et qui s’imaginent que le fait d’avoir raison pourait leur donner la légitimité de punir tous les autres, ce qui ne fait que prouver qu’ils ont, manifestement, profondément, totalement, tord, qu’ils se trompent totalement sur ce qui pourrait faire société, qu’ils se trompent profondément sur le rôle qui devrait être le leur, qu’ils se trompent totalement sur leur légitimité à gouverner, manifestement totalement usurpée.

On ne punit pas les gens parce qu’ils ne veulent pas se faire vacciner.

On ne punit pas les gens parce qu’ils ont peur de se faire vacciner.

On ne punit pas les gens parce qu’ils n’ont pas confiance en leurs gouvernants.

On ne punit pas les gens parce qu’ils n’ont pas confiance en leurs élites.

On ne punit pas les gens parce qu’ils ont l’air totalement abrutis et irrationnels.

On ne punit pas les gens parce qu’on a tellement mis d’énergie à les abrutir qu’on finit par obtenir dans ce domaine des résultats extraordinaires.

On ne punit pas les gens parce qu’ils risquent de mourir s’ils ne se font pas vacciner.

Et surtout on ne les punit pas en essayant de leur faire croire que s’ils ne se vaccinent pas ils pourraient mettre les autres en danger.

Le pire dans cette dernière assertion, c’est qu’on a l’impression que ceux qui se permettent de vouloir imposer le vaccin pourraient y croire. Pensez-vous réellement que si toute la France se faisait vacciner vous seriez protégés contre le variant delta ou dzêta ? Pensez-vous réellement, sérieusement, que les cocottes-minutes de l’Afrique, du Brésil, de l’Inde, ne vous préparent pas leurs plus belles surprises ? C’est ridicule, et d’un aveuglement effarant.

On n’impose pas la vaccination. On vaccine les gens.

On monte des tentes dans tous les centre-villes et villages, on passe en camionnette dans les campagnes, on facilite et multiplie les accès avec bienveillance, vigueur, courage et espoir.

On n’impose pas la vaccination par peur de la saturation des hôpitaux, on soigne les gens. On ouvre des hôpitaux. Si l’on était réellement en guerre, si cette guerre n’était pas une mascarade destinée à masquer le fait que nos élites ne souhaitent pas soigner leur population, nous monterions des hôpitaux de campagne partout en France, nous doublerions, triplerions, quintuplerions le nombre de lits disponibles en soins intensifs, nous formerions et embaucherions le personnel médical à tours de bras, et sans attendre la covide ou ses petites sœurs qui, elles, patientent encore sagement dans leur jungle, leur grotte ou leur permafrost. Si l’on était réellement en guerre, nous ne laisserions pas les laboratoires privés fabriquer les munitions et en fixer les prix. Nous ne laisserions pas la recherche scientifique étouffer dans la loi du profit et de la guerre des mondes et des grands groupes.

La passe sanitaire, c’est la toute dernière manipulation en vogue pour culpabiliser une population qui se fait escroquer en long en large depuis des décennies.

Ni nous avions réellement une élite, l’écrasante majorité des gens leur ferait confiance.

Si nous avions réellement une élite, l’écrasante majorité des gens seraient éduqués, éclairés, critiques, vigilants et positifs.

Si nous avions réellement une élite, les gens auraient conscience qu’ils ne vivent pas en démocratie.

Si nous avions réellement une élite, les gens auraient depuis longtemps mis en place une démocratie digne de ce nom.

Pas une pseudo-démocratie où les calculs les plus mesquins suffisent à manipuler les masses à la masse.

Pas une pseudo-démocratie où les dirigeants et leurs sbires sont les plus incultes et les plus incompétents à la solde des plus fourbes et des plus cupides.

Le passe sanitaire c’est nul.

Il y a un moment où il faut avoir du courage, et non pas se vautrer dans la plus vulgaire mesquinerie.

Si nous avions un vrai courage, si nous étions capable d’assumer nos choix et nos principes, une fois le vaccin développé et testé sur quelques mois, nous aurions ouvert les vannes et pris nos risques. Nous serions tous retournés au travail, et nous aurions rouvert tous les théâtres, et, oui, toutes les églises, et nous aurions pris nos risques. Les vaccinés auraient pris leurs risques, les non vaccinés les leurs, et les hôpitaux auraient courageusement tenu le choc.

Cela aurait été fort et puissant : tout plutôt que de reléguer une partie de la population au statut de sous-citoyens. Car c’est bien de cela dont il s’agit ici, pour la première fois de notre histoire depuis longtemps. Une partie de la population, pour des raisons sanitaires, est reléguée au rang de sous-citoyens, car elle est sensée avoir tord. Je dis, moi, que même si elle avait effectivement, totalement, indéniablement tord, il serait ignoble de la reléguer, cette partie de la population, au second rang comme cela est en train de se passer, interdite de sortie, interdite de distractions, interdite de ceci et de cela, mais jamais (ou presque) de travail.

Aucune noblesse dans cela. Aucune grandeur dans cela.

Qu’est-ce que ça veut dire d’imposer le passe sanitaire en terrasse, alors que trois mois auparavant le masque n’y était pas obligatoire ? Qu’est-ce que cela veut dire de contraindre les théâtres, les cinémas, les musées vides et les salles de concert trois semaines avant les restaurants et les épiceries géantes ? Qu’est-ce que cela veut dire d’interdire aux non-vaccinés l’accès au seul supermarché des environs et de ne pas réguler les transports en commun ? Qu’est-ce que cela veut dire de permettre à certains employeurs de licencier les non vaccinés (ou de les mettre à pied sans salaire ce qui est encore pire) tout en leur permettant également de refuser le télétravail, mesure simple et de bon sens contre les épidémies galopantes qui vont résulter de ces mesures à la petite semaine ?

Ces gens ne se préoccupent pas de votre santé. Ces gens ne se préoccupent même pas de la propagation de la maladie. Ils ne se préoccupent que de vous faire retourner au travail.

Réfléchissez.

Vaccinez-vous.

Et faites la Révolution.

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